Aire de Vidauban
(09 août 2003)
En revenant de quelques jours
de vacances dans la région d'Aubagne, nous nous sommes arrêtés
à l'aire d'autoroute de Vidauban. C'est de cette aire que se serait déclarée
(cigarette mal éteinte ?) des feux qui ont ravagés plusieurs centaines
d'hectares il y a une dizaine de jours. L'aire d'autoroute, où l'on trouve
une station essence, un restaurant et des boutiques, est parfaitement intacte,
elle. Les dégats sont immédiatement visibles aux alentours de
l'aire et débutent à seulement 2 mètres de celle-ci. Ils
sont impressionnants. Si les arbres -principalement des pins- sont restés
debout, ils présentent par contre, tout comme la terre, une couleur qui
évoque le "roussi". En quittant l'aire, nous avons une impression
de contraste dramatique. Celle d'une aire d'autoroute isolée au milieu
d'un paysage de désastre, épargnée par une catastrophe
dont elle pourrait (rien n'a été encore prouvé) avoir été
pourtant à l'origine.